Le-chou-vert: Cendre des années (2)

Le-chou-vert: Cendre des années (2)

Le crépuscule

Cendre des années (3)

Suite (Cendre des années-2-)

Saknas était à sa deuxième année pleine, il n'avait jamais fêté son anniversaire. Il allait avec sa (mère)chercher les chèvres, il ne portait pas de chaussures et ses petits pieds étaient habitués aux piqûres d'épines, ses cheveux sales étaient rasés au couteau tous les trois ou quatre mois et c'était un supplice pour lui, pas vêtements à part la petite couverture en peau de chèvre qui le couvrait pendant la nuit quand il dormait, ses parents villageois ne se souciaient guère de lui et lui il s'en fichait, il ne les connaissait même pas, ils n'étaient pas son monde, pas ses parents , pas ses amis, pas ses connaissances, son monde à lui s'arrêtait là, à quelques pas de cette tente entourée de ces chèvres, à coté de sa marâtre et sa soeur de lait elles étaient ses seules amies et ses seules connaissances

Un jour une femme âgée accompagnée d'un homme était venue sous sa tente et avait parlé à sa (mère) pendant un moment. Saknas était un peu étonné de voir les larmes couler des yeux de sa (mère) et il était resté bouche bée quand il avait entendu "c'est ta grand-mère et ton grand-père, ils sont venus te chercher, il vont t'emmener... tu vas me quitter mon petit". Et aussitôt dit aussitôt fait l'homme le prit par la main et le fit assoir sur le dos du chameau et tous les trois s'en allaient devant les yeux pleins de larmes de la marâtre et la soeur de lait...(à suivre)

Cendre des années (3)

Cendre des années (2)

Suite de l'histoire( Cendre des années-1-)

Un jour le petit Saknas fut piétiné par une des chèvres qui cherchait la moindre nourriture à mettre sous la dent, il criait et pleurait de douleur et pour soigner sa blessure sa marâtre mâcha quelques feuilles guérissantes et les plaqua sur sa petite poitrine, à la place de la blessure laissée par le sabot de la chèvre errante, elle pensa qu'elle devait l'amener au village chez ses parents pendant qu'elle prenait son salaire ce qu'elle fait, mais le père et la mère de Saknas se sont contenté d'échanger quelques petites phrases en riant sans embrasser le petit étranger. La visite ne dura que quelques heures et Saknas retourna en plein brousse aux bras de sa(mère)contente d'avoir pu acheter des denrées nécessaires.

Et ce fut ainsi, la vie en brousse pour le petit Saknas avec ses hauts et ses bas jusqu'à l'âge de deux ans, il vivait au milieu de sa famille bédouine très loin de chez lui d'ailleurs il n'avait "ouvert ses yeux" que sur cette mère, cette soeur, cette brousse et ce petit troupeau de chèvres...( à suivre )

Cendre des années (1)

Cendre des années est l'histoire vraie d'un garçon qui a atteint 12 ans sans connaître ses vrai parents

L'histoire de Saknas n'est pas comme  les autres histoires ordinaire; Saknas a été abandonné par ses parents dès son huitième mois après sa naissance et une femme l'emporta très loin de chez lui. Elle le nourrissait de son lait pour une somme d'argent dérisoire, qu'il partageait avec la fille de celle-ci qui avait presque le même âge que lui. Son père est un commerçant et un vendeur de bétail et sa mère appartient à une calasse sociale bien respectée appelée "les chérifs"mais elle n'avait pas beaucoup de lait disait-on et on a préféré confier le petit Saknas à une autre femme qui pouvait le nourrir.

Saknas pleurait souvent, souriait rarement, dormait et se réveillait loin de ses parents qui l'on abandonné à son sort. Sa nouvelle famille ne possédait que cinq têtes de chèvres et une vache, elle se déplace avec ses bêtes là ou' il y a le pâturage et Snakas ne goûtait à son lait qu'après des pleurs et des lamentations dus à une faim presque constante ce qui le rendait chétif et faible...

(A suivre)

A la recherche de de soi-même(1)

Cette histoire est celle de mon ami (Imraguine), je l'écris comme je l'entends de sa propre bouche il me visite de temps en temps et tient à ce que je publie son HISTOIRE par épisodes en voici le premier.

J'ai grandi chez mes grands-parents maternels jusqu'à l'âge de 12 ans et je me rappelle bien qu'une fois une jeune femme est venue de loin accompagnée d'un homme et j'ai demandé à ma (mère) qui étaient- ils elle m'a repondu que c'étaient des étrangers venus passer quelques temps chez nous et c'est après quelques années qu'on m'a dit qu'ils sont "mon père et ma mère".

J'ai donc grandi chez mes grands-parents qui sont pauvres et vivent avec l'aide que leur envoient leurs fils devus grands et mariés mais cette aide est minime et ne couvre pas leurs besoins essencielles sans parler de mes besoins il m'arrive parfois de rester 2 jours sans manger. On m'apprend le Coran aux coups de fouet et on m'envoie souvant faire des commissions à nplusieurs kilomètres sans appaiser mon petit ventre qui se lamante de faim